Oups! J’ai encore cru

Oups! J’ai encore cru que devenir parfaite en prônant l’austérité, la minceur, en pensant qu’une méthode de développement personnel était meilleure qu’une autre, qu’en développant ma spiritualité pour être « Plus », me rendrait plus aimable tel un produit consommable qu’il serait bon de vendre et donc de consommer avant une date hypothétique de péremption!

ben oui, je vieillis! Alors tant que je suis mince et baisable, je cherche un homme pour … Zut! Je ne sais pas ? … me rassurer sur le fait que je suis aimable?

Oups! J’ai encore cru que être (ou paraitre!) intelligente remplaçait la beauté, évitait l’abandon par le mâle et que l’obligation pour moi était de réfléchir, penser, apprendre afin de me prémunir de tout cela,

être une femme intelligente me met à l’abri des méchants  à la pensée réductrice, mignonne = conne et dans ma lignée matriarcale, une femme se doit d’être intelligente et autonome pour se prémunir de la faiblesse, de l’irresponsabilité, de l’ inconstance et de la lâcheté des hommes. Dans ma famille, les hommes ont été soit des géniteurs qui ont fui ou ont été bannis pour inconstance, immaturité,  soit des dictateurs imposant leurs vérités aussi envahissantes que salvatrices et protectrices…En résumé, les hommes sont soit des connards, soit des sauveurs et nous, pauvres femmes, sommes soient des victimes, soient des bourreaux!

Oups! J’ai encore cru qu’être en couple me priverait de ma liberté!  Et qu’être libre était un Graal à atteindre pour me sentir mieux!

En réalité,

Je mets tout en place pour réaliser ce que je considère comme étant une vérité (elle m’a été rabâchée, merci! Et c’est confortable de le croire!) : les hommes ne sont pas fiables, « mieux vaut être seule que mal accompagnée » alors autant m’atteler à ne leur laisser aucune chance et à saborder toute relation sous le prétexte que cela ne va pas assez vite, ou tout autre argument fallacieux qui remet de préférence en cause l’autre plutôt que moi!

Je veux être libre et l’autre est pourvoyeur de contraintes et d’empêchements (oui, je sais, j’en ai déjà parlé mais bon!) . Ben oui et comme j’appelle de mes vœux (vraiment?) une liberté qui me terrifie et que je ne pense pas pouvoir la supporter, je passe soit pour une victime qui en est dépossédée par la faute de l’autre (de surcroit un homme, bouh!) , soit pour une héroïne qui se bat pour ses idéaux affrontant avec courage sa solitude! Magnifique, non?

Je me flagelle sans cesse parce que je ne suis pas à la hauteur et j’en veux aux autres d’être mes bourreaux! Chercher sans relâche à comprendre comment je fonctionne, est une fuite en avant pour ne pas prendre le risque de vivre, d’aimer! Comment en vouloir à ceux que je rencontre de ne pas s’engager quand j’entre dans la relation à moitié, effrayée d’avance que l’autre découvre à quel point je ne suis pas suffisante, à la hauteur… Dans tous les cas, il perdra et moi avec! Soit il s’engage et m’embarque et je fuis au prétexte que je perds ma liberté (?), soit il observe et je lui en veux de ne pas s’engager! Voilà un jeu bien huilé qui me laisse soit victime , soit héroïne, merci!

Ma croyance bien ancrée est que les hommes sont dangereux, pas fiables et vont m’abandonner! Zut!

Allez! Que diable, un peu d’humour!

Oups! J’ai encore cru que j’avais compris! Tel un objectif qui serait de comprendre et ensuite c’est bon, tout va rouler. Cela équivaut à penser que, comme dans Mario Kart, je passe au niveau suivant si j’ai bouclé la course. Ben non! Je vis, je me goure, je comprends, je sens que ça merde, j’observe mes émotions qui clignotent et je rigole parce que j’ai encore fait le truc con qui est programmé en moi et à force, avec un peu de chance je ne le ferais plus!

Le fond, c’est quoi? Que je ne suis pas parfaite, merde! Alors comment justifier que je me sente supérieure? Mieux? Plus? Ne serait- ce pas que je me sens tantôt hyper balèze , tantôt nullissime et que rien n’est plus normal dans la condition humaine! Que ce qui est vrai pour moi, l’est aussi pour les autres. Tout le monde l’a vécu, non? Les hommes aussi… Il semblerait que ce soit cela la dualité!

Et une fois de plus, ce n’est pas ou je suis parfaite ou je suis nulle, c’est je suis ET parfaite ET nulle, ET empathique ET égocentrique, ET courageuse ET lâche, ET aimante ET détachée, ET sacrificielle ET injuste… Je suis tout et son contraire et la question est : à chaque moment, qu’est ce que je veux être?

Et vous, réussissez- vous à à chaque instant à vous demander ce que vous voulez être? Et, que voulez vous être?

Zen’O’Fest

J’y serai…

D’ un merveilleux partenariat avec le magnifique Domaine Viglamo, Presqu’île de la Franqui, nait pour ce printemps 2023, le Zen’O’Fest !

Un festival familial, autour du bien-être global, holistique .

Quand ? Du 28 avril au 1 er mai

Où ? Au domaine Viglamo, presqu’île de la Franqui, chemin des Coussoules 11370 La Franqui/ France

Comment réserver votre séjour? sur [http://www.viglamo.com,]www.viglamo.com, lafranqui@viglamo.com ou au +33/04 68 45 74 93, pour les divers types d’hébergements

Bonus: Code de promotion spécial Festival : ZENOFEST23

Les entrées du festival : Sur https://viglamo-expansion.com/produit/viglamo-zenofest-2023/, divers Pass vous seront proposés

Du samedi 9h, au lundi 16 h, vous pourrez profiter de tout le confort et installations du Domaine, de l’emblématique plage des Coussoules, et toutes les 2 h, à un choix entre 7 ateliers sous des tipis….

Des méditations guidées, des voyages sonores, des ateliers d’initiation à diverses techniques et pratiques, de la relaxation, sophrologie, des contes de guérison,….

Également, au programme, des conférences/ témoignages de personnes inspirantes, sur le thème  » oser….?! »

Sur la plage, Yoga, Qi Gong, danse intuitive…et une immense oeuvre collective et haute en symbolisme et vibrations : un mandala géant !

En soirée, dans le magnifique cadre de la salle d’événementiel, ou en extérieur face à la plage, vous pourrez apprécier la douceur des compositions d’artistes sensibles et inspirés…

Une dizaine de stands de créateurs et artisans…

De la cuisine vegan et crue, et au restaurant du Domaine une carte inventive et de saison…

Des soins individuels accessibles dans le magnifique SPA du Domaine, sur réservation…

Et bien entendu, quelques belles surprises !

Tous les ingrédients sont là pour que vous passiez un weekend inoubliable sur tous les plans!!

Les partenaires :

#Viglamo

#Leucate Tourisme

# Occitanie

Parenthèse Détox numérique et créativité

En Février, du 24 au 27, offrez- vous une Parenthèse Détox numérique et Créativité!
Près de Toulouse, dans la campagne lauragaise,
La Parenthèse Détox Numérique et Créativité , c’est apprendre à ré- écouter ses besoins, à suivre votre intuition, être autonome dans ses choix: Prendre le temps, ralentir, s’ennuyer, bouger, dormir, penser, lire, marcher, danser, créer…
Sans digital, sans autre sollicitation que vos envies, besoins, renouez avec votre créativité!
Du repos, du silence, du Bien- être, du rien ou pas?
Autonome et non Dépendant…
Ensemble, nous écrivons le programme!

Plus d’infos ICI

En 2023,

Bref!

HouNe et moi vous souhaitons une année 2023,
foisonnante,abondante en tout, rigolarde, sensible et éveillée, savoureuse et excitante…
Une vraie Vie, quoi!
Et pour dédramatiser ce qui a besoin de l’être,
vous propulser gaiement dans ce nouvel opus,faire un doigt d’honneur au passé et accueillir ce qui se présente, Vive le Clown!
En atelier du dimanche, le 08/01, le 05/02, le 12/03…
Cl’houn enchanteur de 9h à 12h 30, 40 €Clown de théâtre de 13h30 à 16h 30, 40 €
En allié dans une Parenthèse Détox Numérique et Créativité, en séjour immersif de 3 jours, du Vendredi 24/02 à 18h au lundi 27/02 à 18h…
Inscrivez- vous et parlez- en autour de vous pour le bien de vos ami-es et proches!

Toutes les infos sur

www.recreaction11.fr

C’est mieux en le disant…(2)

Ce matin, je me suis levée en me disant que j’en avais marre d’en avoir marre! Ce qui est bien plus que d’en avoir ras le bol! C’est la goutte qui fait déborder le vase, le truc en … plus! (vous avez compris le principe!)

Je commence donc à noter sur le carnet ad hoc mes réflexions à forte connotation négative! Et puis, me reviennent des souvenirs (en réalité le processus est plus long et remonte à quelques jours!). j’entends persifler les propos de ma grand- mère paternelle sur la nécessité d’être mieux que les autres! Et évidemment, les autres ne trouvent jamais grâce à ses yeux! Tous de la matière à critique! Rien n’est jamais assez bien, tout est passé au crible du reproche!

[ c’est cette même grand- mère qui me posait un plat de haricots verts devant moi à table en me précisant que je pouvais en manger puisqu’elle n’avait pas rajouté de beurre!]

OK! A l’époque,je la trouve dure (la grand- mère! Faut suivre, hein!) , peu aimante. Plus tard, je la trouve méchante, aigrie, toujours dure et encore moins aimante… Je finis par ne plus la voir, tant de méchanceté , c’est trop!

 Sauf que, depuis quelques jours cela revient à ma mémoire! Je suis depuis quelques mois, triste, je m’ennuie, je n’avance pas, je désespère de trouver un amoureux que je sais très bien définir… Je cherche donc ce qui ne va pas chez moi pour me sentir aussi … pas bien! (je sais ce n’est pas français comme formule mais tellement plus évocatrice!) A force de réflexion, je m’aperçois que je ne suis pas parfaite!  (tout ça pour ça? Vous allez me dire!)

Sauf que,  comment ne pas être parfaite quand l’injonction de mamie est d’être mieux, d’être différente pour être au-dessus de la moyenne! Inutile ici de refaire le processus mais ce matin, je découvre que ma blessure qui m’anime en sous- marin , c’est l’humiliation! Et oui, la peur de ne pas être parfaite me pousse à beaucoup de violence contre moi, à ne surtout pas écouter mes besoins, à en vouloir aux autres d’être mieux que moi (ou ce que je crois! Ils n’y sont pour rien!). Les femmes en général plus que les hommes (les veinards! ) ! Ben oui, avec tous les efforts que je fournis, il serait de bon ton qu’aucune ne me pique la vedette! Alors je critique (à l’abri dans ma tête, faudrait pas en plus que je bavasse et que l’on m’aime moins!) . Je me retire du monde pour revenir en espérant m’être bonifiée! Montrer que je suis vulnérable ? Quelle horreur! Cela pourrait se retourner contre moi et j’aurais trop honte! Il s’agit de ne me montrer que sous mon meilleur jour!  Pression pour moi et pour les autres, un monstre… quoique ! A y penser, un monstre aussi pour moi!

Merci mamie de m’avoir humiliée et rabâcher à quel point je n’étais pas assez! A 50 ans, je vais me délester de ce karma moribond! Je vais travailler à m’aimer comme je suis et surtout, surtout me lâcher la grappe!

Ouais…. Je vous vois rigoler! Je l’ai déjà clamé haut et fort ce mantra « me lâcher la grappe! » Ben oui, mais comme, à chaque fois que je touche à un bidule essentiel, je mets du temps à comprendre  et surtout je cherche comment rétablir l’équilibre. Dans toute évolution, je vois plusieurs étapes:

1- Ressentir le truc qui merde/ qui nous emmerde: période d’inconfort total qui est mis sous le tapis pendant un temps, puis qui gène aux entournures avant de vraiment nous « péter à la gueule » (souvent pour une broutille!)

2- Se torturer avec le machin qui coince, sans comprendre. En ce qui me concerne, c’est la partie où j’oscille entre me flageller d’être aussi conne et me victimiser d’être si incomprise, seule, abandonnée . Bref je passe de la Toute puissance à Calimero! Comme je suis gentille, je me retranche dans mon coin, histoire de ne pas montrer ma faiblesse (ben oui, quand même!)

3- Regarder la chose bien en face en tentant de la décortiquer totalement…Je l’analyse, j’écris beaucoup sur le truc en tournant souvent autour du pot jusqu’à la libération! Suis- je la marionnette de mon ego? Peut- être mais quand c’est le cas, le raisonnement ne tient pas…

4- Débusquer « le système pourri » à chaque fois qu’il réapparait et donc, trouver des solutions pour fonctionner autrement! Et comment réagir différemment quand cela fait 40 ans  que , en sous- main des réactions/ masques s’activent? Ben? Simplement, il est impossible de déconstruire en un claquement de doigts ce qui a mis autant de temps à se cristalliser. Alors, patience et gentillesse avec soi… Je m’observe et je rigole de me voir réagir… Je vous ai dit que la patience, c’est pas trop mon truc? Peut- être aussi un reliquat de cette volonté d’être parfaite! Pour moi, c’est : (attention, dialogue intérieur en cours)

– J’ai compris donc je change!

– C’est pas possible?

–  Si moi, je peux!

– Ben non!

– Ben si!

D’où les yoyos émotionnels… Et puis, comment changer si je me cache du monde pour mieux revenir parfaite? C’est tellement marrant le fonctionnement humain avec ses incohérences et ses contrôles tout ridicules sauf qu’on ne le sait pas! (Je vous ai parlé du clown- thérapie pour dédramatiser???)

Voilà, c’est pas joli- joli ce que j’ai raconté aujourd’hui mais ça fait partie de mon nettoyage! Montrer à quel point je pédale, c’est écorner sérieusement mon besoin de perfection !

Alors je vais travailler sur moi, sur ma blessure  d’humiliation qui me pousse au masochisme (lire Lise Bourbeau et ses 5 blessures)… Je vais apprendre à être gentille avec moi en calmant ma peur du laisser- aller, du trop de pas assez!!!! Et puis, à toute part d’ombre, il  y a un pendant positif: je sais respecter le besoin de liberté de l’autre (j’en ai tellement besoin moi- même), je suis capable de respecter et d’entendre les besoins des autres, je suis une bonne médiatrice, conciliatrice, je suis joviale, je mets à l’aise, et je suis très sensuelle…

La conscience, la conscience! C’est ce qui compte et cela va toujours mieux en le disant!

Et vous? Vous sentez- vous concerné par la blessure de trahison? Par un besoin de perfection irrépressible? Racontez- moi…

C’est mieux en le disant…(1)

Et pourquoi pas thérapeute?

Je vous préviens ce texte est un peu long…

Il n’y a pas si longtemps, j’ai animé un stage de clown. Immersion rigolarde, jouissive et nourrissante: je suis à chaque fois à ma place, je le sais, je vis intensément!

En situation, je ne réfléchis pas, je suis toute à mon observation des invisibles qui se dévoilent dans les gestes et paroles des clowns. Parfois, un-e observateur-trice observe la totalité du tableau, moi comprise.

A l’affirmation,  « tu fais du développement personnel, en fait! », je ne sais quoi dire. Je n’aime pas ce terme, je lui préfère l’écologie intérieure.

A l’affirmation, « tu es une thérapeute! », je sens en moi la peur, le blocage, la résistance. Je m' »indigne » … « Non, non, je ne suis pas formée pour cela, j’accompagne juste les autres pour qu’ils se comprennent ! »

« Ben, c’est un thérapeute qui fait ça, non? »

Ahhhhh! J’y suis  … Je tortille des fesses depuis un an pour trouver ma place, dire sans dire… Faire ce que je sens être juste pour moi sans m’exposer au monde, succombant trop souvent au sentiment d’illégitimité!

Bref! Tout bonnement, faire ce que j’ai toujours fait intuitivement en ME l’avouant! Oui, car, que je ne m’y trompe pas, depuis toutes ces années, il n’y a que moi qui n’ait pas vu que j’officiais plus en thérapeute qu’en comédienne. Aujourd’hui, mon chemin est de prendre conscience de ma légende personnelle!

Oui, je l’ai toujours été, « Thérapeute », mais le mot ne me convient pas car il sous- entend un truc du genre dysfonctionnement (pas de jugement, merci!!) …Je n’y crois pas! Nous sommes ce que nous sommes: magnifiques et parfaits et … bien pollués par ce que nous croyons vrai, par ce qui nous a été dit, que nous avons entendu de nous et du monde. Il y a aussi tout ce qui nous fait peur en lien avec ce qui précède! Le bien , le mal, le gentil, le méchant, l’égoïste, l’altruiste, … Autant de termes qui, accolés, semblent s’opposer! Ils  sont tous NOUS. (Ne sommes- nous pas tous convaincus qu’il y a en nous, des trucs jolis et des moches??)

Bref! Il s’agit donc d’observer mon Ecologie Intérieure pour accueillir, faire éclore le JE (l’intrapersonnel dans le monde pro!). Parce que je sais quelle fleur je suis, je vis mieux dans le jardin. Je suis ce que je suis et je comprends que je suis nécessaire au monde. Je trouve ma place! (l’interpersonnel).

Je me désigne comme FACILITATRICE DE POSSIBLES!?

Késako???  Rapport au tortillement cité ci-dessus (faut suivre, hein!!!).  J’accompagne ceux qui viennent à moi pour observer qui ils sont dedans pour mieux être avec eux- mêmes et avec les autres! C’est mon petit boulot perso (Balance, ascendant Sagittaire, Lune en Cancer) : rester connectée à ce que je suis, à mes besoins sans sacrifice à l’autel des émotions des autres, être pleinement moi dans le monde sans torture et tiraillement intérieurs (arghhhhh! ). J’explore et nettoie les trucs qui râlent et je vous accompagne sur le chemin…

Je travaille en collectif sur tous les archétypes qui nous traversent collectivement et individuellement, financiers, féminins et masculins…Je vous observe, je chemine avec vous. Je n’ai aucune solution prête à l’emploi mais je « jardine » avec vous votre écosystème pour que vous soyez plus heureux. Vos choix sont dès lors, plus simples, votre vie plus joyeuse et vous êtes plus VOUS!

Je travaille avec des outils artistiques et créatifs. Ils stimulent votre créativité (CQFD!), votre regard pour vous permettre d’imaginer votre jardin, de vous voir vraiment…

Le clown de théâtre, le Cl’Houn enchanteur (clown thérapie), la Poésie du corps, l’écriture, l’expression spontanée, les outils de spiritualité, tout est bon! OSEZ !

Ce que je découvre de moi me permet d’être mieux avec les autres, de cocréer, de collaborer, de coopérer (intelligence émotionnelle, collective, gouvernance partagée…)…

Je suis facilitatrice car je sais que je ne sais pas mais que je cherche tous azimuts et que je suis une pédagogue alchimiste géniale! (Rouhhhhh, ça fait bizarre d’oser écrire ça!!! Mais c’est vrai et  c’est mieux en le disant!)

Parfois, j’ai du mal à voir l’évidence et merci, merci aux personnes bienveillantes qui me croisent de me dire ce qu’elles observent en moi!

ET vous? C’est quoi qui gueule dans votre Dedans? C’est quoi qui aimerait que vous l’écoutiez, cette petite voix si insistante? C’est quoi qui vous fait frissonner de peur ou de plaisir?

Alors comme ça…

Alors comme ça,

Les rêves m’envoient des messages ? Ben merci ! Cette nuit, j’ai croisé les Blues Brothers qui ont déblayé l’entrée de scène avec des idées farfelues qui m’ont progressivement mise dehors, rejetée. Parce qu’avant eux, il y avait un endroit où je crois que j’étais abandonnée! Enfin ce sont mes mots ! Un lieu donc dans lequel j’étais seule, je ne rangeais rien, je ne faisais que ce que je voulais. Disons – le ! C’était le bordel, mais mon bordel ! Je crois que cela me plaisait bien d’autant que c’était un peu « à l’insu du plein gré des autres », notamment de gens que je connais dans la vraie vie. Ok ! Dans un rêve, les personnes ne sont pas réellement celles que nous connaissons. Dans mon cas, ce qui est intéressant, c’est qu’il y avait dans la première partie, une majorité de femmes, puis des hommes (qui voulaient être dans la lumière) m’ont écartée de leur passage, ont fait l’inverse de ce que je disais et comme je me suis sentie désavouée, inutile… Je me suis effacée,

Alors comme ça,

J’en suis là ? Faire des doigts d’honneur au matriarcat, aux habitudes transmises de femmes en femmes dans la soumission, l’aide, l’entretien, le prendre soin de l’autre pour écouter mes besoins ? Ok ! Sauf que c’était un peu … rugueux ! Différent et pas pareil, évidemment ! Inconfortable ? Assurément ! Et peu flatteur au regard de la maniaquerie dans laquelle j’ai été élevée ! Comme si , pour se défaire d’une manie néfaste, il me fallait verser dans un extrême peu ragoûtant pour ensuite trouver l’équilibre ? Je suis dégoutée,

Alors comme ça,

Les mecs sont des vedettes qui dégagent tout sur leur passage, ne font que ce qu’ils veulent selon leur bon vouloir ? C’est simpliste, réducteur. Sans jalousie ou peur de la compétition, ils sauvent aussi celle qui fait chier, qui prend trop de place, contrevient à tous les codes de la bienséance… Ben oui, eux , ce sont les vedettes ! Même pas peur ! Ils agissent. Je les salue,

Alors comme ça,

Mon masculin est venu sauver mon féminin libéré ? Merde alors ? Y avait pas les Blues Brothers en fait ? C’était juste moi? La part de moi qui me pousse à agir, à accueillir sans rivalité ni jugement,… une autre part de moi. Celle qui me semble être un brin souillon, trop libre et affranchie des modus operandi inculqués de haute lutte. La Virginie révoltée, libre du jugement des autres, connectée à ses envies, sauvée ou soutenue par la Virginie puissante dans l’action, dans le « faire », dans la mise en matière. Je les appelle les masculin et féminin, enfin des parties de ceux- là, et ils se sont alliés pour me faire fermer ma gueule ! Je suis touchée,

Alors comme ça,

Y a des trucs à l‘intérieur de moi qui m’échappent ? Comme des personnages qui discutent et se rebellent contre moi ?  Je crois même qu’ils sont là grâce à moi. JE les ai invités pour formaliser une évolution intérieure. La vie m’apprend. J’expérimente, je découvre, je comprends, j’assimile…Idéalement, je transmets * ! Et pour enraciner le nouveau, il est semé au-delà du mental et cette nuit, j’ai eu la preuve que l’idée germe vraiment ! Je suis en train de changer profondément. A tel point que c’est au fond de mon inconscient que cela se joue pour abattre mes dernières résistances . Le monde souterrain** me parle pour que je visualise ce qui m’entrave en me montrant les possibles et mes alliés ! Merci !

Alors comme ça,

Je chemine ? Vers où ? Vous en avez une idée probablement et ce serait trop simple que je vous l’écrive ici,

Et vous ? Sentez- vous une dualité à l’intérieur de vous ? Ressentez- vous le combat dans votre Dedans ? Êtes vous sur un chemin difficile et qui met des parts de vous en tension ?

Racontez- moi…

* : je transmets ici, non ?

**: si vous voulez regarder votre monde du Dedans et Rendre Visible l’Invisible, venez faire du Cl’Houn Enchanteur (www.virginieperrussel.com). Je propose!

Pour ne plus m’ennuyer, changer mes habitudes ?

Bricolage et patience!

En voilà un programme mystérieux ! Du coup, dans un soudain élan d’énergie , j’ai entamé la rénovation de mon extérieur ! Pas mon corps, non ! Celui de ma maison !

Tout est leçon dans la vie, du moins expérience ! Partie guillerette au supermarché de la bricole, je m’imaginais déjà, le pinceau à la main, mettre sur les portes et portails, la couleur lumineuse qui rendrait « grecque » ma cour. Que nenni ! A mes questions « techniques », le spécialiste a répondu par de trop nombreux possibles. J’ai senti à l’intérieur que la confusion s’installait. « Avant de choisir sur un coup de tête, vous devriez prendre le temps de réfléchir » m’a asséné le professionnel.

Bardée de catalogues de couleurs, je suis rentrée cogiter.

Même pour mettre de la couleur dans ma vie, je devrais réfléchir ? Merci, je maîtrise !

Tu parles de changer mes habitudes !

C’est curieux comme l’agencement de bleu breton, orange sanguine, émeraude, bleu caraïbe… reflète les habitudes sclérosantes, les croyances qui limitent mes possibles. Ben oui ! Devant la palette, j’ai d’abord jubilé, osé le tout pour le tout avant de tergiverser pour assortir les volets aux portails, puis abandonner le vert céladon ou le bleu canard pour un jaune d’or, feignant encore de me croire rebelle !

Quelques heures plus tard, triomphante, ma liste de matériels à acheter dans la pogne, j’ai annoncé fièrement au monsieur Bricole goguenard, que je voulais de la peinture Caraïbe. Au comble de ma puissance, j’ai montré les photos des murs de ma cour. C’était convenu car à bricoler, autant le faire bien ! Ne pas lésiner pour ne pas avoir à y revenir de sitôt !

Bref ! Une heure plus tard, je suis ressortie sans ravalement de façade clinquant et de mon enthousiasme délirant, je n’ai sauvé qu’un petit pot de peinture « crème de cassis » pour une table basse… Je vais passer de longues heures à travailler sur le fond, à nettoyer, rénover, réparer, protéger avant de maquiller ma cour aux couleurs de la Joie.

Changer mes habitudes ? Tu parles ! La vie se charge de remettre sans cesse le travail sur l’établi. Peu importe sa forme, la leçon du moment est la patience (encore!!!) !

Observer et travailler en profondeur au lieu de maquiller ce qui est, éviter l’illusion du « tout, tout de suite ». Prendre le temps de…

Et toi ? Quel lien vis- tu avec le rythme des choses ? Ce qui est et ce que tu aimerais ?

Y a pas de honte!

Amour Inconditionnel pour… Soi

Ici, je dépose que je suis belle, talentueuse, créative, à la fois rigolote et chiante, drôle et spirituelle, intello et sexy, séductrice et fidèle…

Bref! Dans ce début de texte je piétine un max d’idées préconçues, principes (ah! Encore eux!!!)… Ben oui, en ce moment, je tacle mon mental qui voudrait bien me faire me planquer sous les cailloux ( ahahahahaha!) et me savoir sagement rentrer dans le rang! Surtout ne pas dépasser, ne pas prétendre être balèze, « ça fait prétentieuse »!

Sauf que , dans certains domaines, je le suis … balèze! Pas dans tout, ben non!  N’empêche que la révolution est en marche et que je peux me dire (pour le moment je ME le dis, pour les autres, je verrai après!) que j’ai plein de qualités et qu’elles se juxtaposent judicieusement avec des trucs moins chouettes! Finalement, ce serait comme avouer que je cumule des trucs « magnifaïques » et des trucs plus « encombrants » mais je crois avoir compris que tout a sa place!

Je suis donc un savant mélange de trucs qui semblent opposés, pas toujours « orthodoxes » mais c’est moi et je reconnais, j’avoue… Je m’aime ainsi! Et enfin, je peux être ce que je suis!

Alors, et là, je ne rigole plus! C’est un travail de tous les instants… de m’aimer inconditionnellement… ben oui ! J’ai longtemps cru que c’était aux autres de me dire que j’étais aimable, cool, chouette… enfin tous les trucs qui me valorisaient et me faisaient plaisir que les autres pensent de moi!

Le souci avec ce fonctionnement, c’est que , parfois!, les autres ne disent pas du tout ce que je veux entendre (ah les cons!) et du coup je me sens moche, nulle, conne… Je me flagelle, je me déteste et je me replie dans ma carapace, honteuse et puis, accessoirement, j’en veux terriblement aux autres qui ne savent pas voir qui je suis vraiment! ( ici, j’omets volontairement , pour le bien de ma démonstration…qu’ils ont aussi autre chose à foutre que de me rassurer)

A suivre, le monologue intérieur…

– « J’ai quelques questions qui se bousculent, Votre Honneur!

– Est- ce que je sais moi ce que je vaux? Qui je suis?

– Et si, j’essayais de m’aimer moi suffisamment pour ne plus dépendre des personnes que je rencontre? Du coup, je pourrais avoir confiance en moi, dire Non quand je ne sens pas un truc, ne pas tout remettre en cause quand quelqu’un parle, être moi…  Ce qui est merveilleux et suffisant!

– J’en profite du coup, Votre Honneur (le mental!?) pour donc dézinguer la croyance limitante que de parler de moi en bien, en me valorisant sur ce qui est topissime chez moi, est un défaut d’humilité… Et pendant que j’y suis, je vais déboulonner la croyance pourrie qui fait de moi la coupable de tout, cette connasse qui oppose à mes besoins, envies, aspirations , l’objection obséquieuse que je serais égoïste…ben non! Je me respecte et je ne fais chier personne !

A y être, je continue!

– Malgré les phrases insidieuses que j’ai bien voulue entendre, écouter, prendre pour la vérité, je ne suis pas coupable! Je me pardonne de m’être flagellée à l’aulne de ce que l’on (on est définitivement un con, non?) a sous-entendu. Je prends ma responsabilité dans tous mes actes. Je pardonne aussi les autres de parler sans savoir, de parler d’eux et de projeter leur peur en s’adressant à moi. Je me pardonne de faire la même chose! »

Mais je digresse!!! Quelle horreur!

Ben non, en fait, tout est juste! C’est ma place! Ne plus me sentir coupable d’être ce que je suis, de m’interroger sans cesse pour comprendre, d’être fleur bleue, séductrice, forte et puissante, en plein doutes, d’être fragile et dure, d’être tout et son contraire… comme tout le monde!

La différence entre le début du texte et maintenant, c’est que j’accepte d’être moi, de me voir… de me montrer!

Et vous?

 Êtes- vous toujours vous- même? De quoi avez- vous peur? Que cachez- vous aux autres et à vous même?

C’est quoi être autonome?

Je suis la reine des phrases prêtes à l’emploi. Attention, elles ne sont pas nécessairement fausses mais elles sont un peu réductrices. Elles ont le mérite d’être faciles à dégainer et sont adaptées à peu près à tout ! Un peu comme les salles des fêtes de village qui accueillent sans distinction ni préférence, les adeptes de ping- pong, les bals et les spectacles : c’est à dire tout le monde dans des conditions approximatives !

Bref ! J’aime donc bramer à qui veut m’écouter que je suis autonome, depuis seulement 3 ans (date du divorce!), mais c’est déjà ça et j’ajoute que l’autonomie n’est pas qu’économique, elle est avant tout psychologique ! Sauf que, un jour, j’ai rencontré un homme, un vrai qui ne cherche pas à me mettre en cage, qui m’observe avec bienveillance et , me semble-t’il avec tendresse, me débattre avec mes principes éculés que je n’ai de cesse de transgresser, mes résistances persistantes et sournoises. Des cailloux dans ma… qui feront l’objet d’autres écrits !

Ainsi, en ce jour d’ensoleillement médiocre, alors que j’étais chez lui, j’ai eu un besoin urgent de rentrer chez moi. Il ne m’a pas retenue car c’est notre volonté, nous sentir libres dans notre relation. Et voilà, que mon mental s’agite, je pleure dans ses bras, bouleversées par tant de liberté. Je dois reconnaître qu’aucune de mes relations ne m’a jamais permis de l’explorer. Oui, je vous entends critiquer ce texte puisque je navigue à vue entre liberté et autonomie et que ce n’est pas pareil. Merci d’accepter, que dans ce texte, c’est pareil, ça évite les répétitions lourdingues et je suis libre de le faire !

Oui, j’entends aussi que vous rigolez en pensant que ce n’est pas forcément la faute de l’autre … J’y viens !

Être autonome, c’est prendre ses décisions en conscience sans chercher de faux prétextes (l’alternance des enfants à la maison, le travail,…) . C’est aller questionner vraiment l’inconfort du Dedans, écouter le truc qui braille dans mes tripes pour  (enfin) voir ce qui est bon pour moi et le dire pour me respecter coûte que coûte et là, ça se complique ! Car, les résistances, les croyances se réveillent, l’éducation, les peurs déboulent au galop et la tentation est grande de faire des petits arrangements.

Suivre l’intuition que je dois rentrer chez moi pour me reposer, représente pour moi le risque de lui déplaire, de le perdre, d’écorner mon image ? Il me dit de me reposer, de me trouver car je le mérite ! Merci à lui.  

Je résiste donc à retourner ventre à terre chez lui pour ne plus être face à ma liberté si pesante, mon autonomie si revendiquée qu’elle m’étouffe car, la vérité est que jusqu’alors j’ai cru être libre, et que désormais je le suis !

Ça fait quoi ? C’est inconfortable, ça me réveille une urgence parasite à penser, dire, faire tout et n’importe quoi. C’est douloureux car oui, probablement que nous sommes toujours seuls même en duo . Il est essentiel que chacun sache ce qu’il veut et le défende, à tout moment, pour être certain d’être au bon endroit, avec la bonne personne et que c’est son libre arbitre qu’il exerce et non une habitude ! C’est curieux car je comprends que la confiance et l’amour de soi sont vitaux pour être avec l‘autre et avec soi, sans compromis.

Quand je cherchais mon partenaire amoureux idéal, j’ai écrit que je voulais chaque matin le choisir à nouveau pour toujours me rappeler la liberté, l’autonomie. J’ai écrit cela sans mesurer que c’était tout autant lui que moi que je choisissais !

Et pour vous, c’est quoi être autonome ?